jeudi 29 mars 2007

ETA ITALI: celui qui

Celui qui passe son temps à pleurer juste pour l’amour.
Celui qui pense à sa famille en travaillant.
Celui qui s’amuse à blaguer avec les femmes.
Celui qui se gratte la tête tout le temps parce qu’il ne se lave pas.
Celui qui nage dans la vie sans le sentir.
Celui dont le cœur est sacré.
Celui dont les yeux se ferment quand il s’accroupit devant sa mère.
Celui qui protège son pays en veillant à ce que les habitants soient en sécurité.
Celui qui aimerait fonder une famille mais qui est stérile.
Celui qui fait rêver la femme de sa vie.
Celui qui a les mains sur le cœur.
Celui dont les lèvres sont collées sur celles de sa femme.
Celui qui mange en pensant aux pauvres.

ETA ITALI.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu sembles attaché à montrer des paradoxes : celui d'avoir un bien précieux sans le savoir, ou de ne pas avoir ce qu'on voudrait au moment où on a autre chose.... Manger en pensant aux pauvres, ce qui n'empêche pas de manger, mais donne du poids à ce qu'on mange.

Anonyme a dit…

tu sais ton poeme est assez bien mais cela ne veut pas dire quil est beau et extraordinaire tu as une bonne idee sur ce texte. il est normale je tassure ke le mien est mille foi mieu ke le tien

Anonyme a dit…

tes phrases sont coutes je pense que tu ne sais pas vraiment ce que tu dis

Consignes

  • "Un homme" ou "une femme" : portrait d'un homme ou d'une femme qui compte, en reprenant à Claude Simon (Les Géorgiques) le principe d'un "il" ou d'un "elle" associé au présent, sans souci de chronologie : restituer plutôt dans l'ordre que nous livre la mémoire ou la concentration, livrer une série de faits et gestes suspendus dans le temps de cette personne devenant personnage.

  • "Celui qui / celle qui" : à partir du chant IV d'Exil de Saint-John Perse, inventorier ceux qui comptent dans sa propre généalogie, en une seule phrase où l'on dit ce qui chez eux retient.

  • "Tu" : à partir du prologue de Lambeaux de Charles Juliet : à travers un "tu" et le présent, essayer de saisir ou reconstruire l'attitude, la présence au monde, les pensées, en plusieurs scènes (lieux et instants précis), d'une personne qui nous importe mais nous est difficilement accessible.

  • "Lieux où l'on a dormi" : à partir d' Espèces d'espaces de Georges Perec : inentaire des lieux où l'on a dormi, avec développements possibles de détails...
Pistes développées et explicitées par François bon dans Tous les mots sont adultes.