Celle qui s'assied sur la véranda, somnolente, nostalgique au passé. Celle qui tient sa canne dans sa main ridée toute la journée, jusqu'à ce qu'elle soit une partie de son propre corps. Celle qui reste des heures entières toute silencieuse, pour commencer à parler, à plaisanter, à montrer ses dents – il vaudrait mieux dire son appareil dentaire – à rire, mais avec une simplicité innocente, propre à elle. C'est celle qui met des habits tout étranges, qui reflètent ses pensées, toujours joyeuses, ce qui était un peu étrange pour une vieille femme qui allait descendre à six pieds sous terre quelques jours plus tard…
Celle qui porte des lunettes, toutes bizarres, semblables à celles des années 80. Celle dont la chambre sent la naphtaline et qui interdisait à tout rat, fût-il animal ou humain, l'accès au dortoir d'une vraie sainte. Une sainte qui portait un voile en culte pour son dieu, une sainte toute vieille dont le sourire ne peut être effacé.
Celle dont l'âme, s'envole en ces instants vers son dernier refuge, vers son paradis. Celle dont le corps si las de se porter autrefois, se confie à la terre aujourd'hui. Celle dont la mémoire, captive, se diffuse par ces quelques mots si simples vers vous.
Celle qui porte des lunettes, toutes bizarres, semblables à celles des années 80. Celle dont la chambre sent la naphtaline et qui interdisait à tout rat, fût-il animal ou humain, l'accès au dortoir d'une vraie sainte. Une sainte qui portait un voile en culte pour son dieu, une sainte toute vieille dont le sourire ne peut être effacé.
Celle dont l'âme, s'envole en ces instants vers son dernier refuge, vers son paradis. Celle dont le corps si las de se porter autrefois, se confie à la terre aujourd'hui. Celle dont la mémoire, captive, se diffuse par ces quelques mots si simples vers vous.
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